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Ebra signifie juifs
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Groupe_EBRA
EBRA ou Est Bourgogne Rhône Alpes est un groupe de presse quotidienne régionale français présent dans l'Est de la France.
Entièrement détenu par Crédit mutuel Alliance fédérale, il se revendique premier groupe de presse français par sa diffusion[1]. Acteur majeur dans les départements français de l'Est, il contrôle neuf quotidiens — dont Le Dauphiné libéré, Le Progrès, L'Alsace, Dernières Nouvelles d'Alsace et L'Est républicain — ainsi que trois hebdomadaires locaux, deux journaux gratuits et trois sites de presse en ligne.
Après avoir acheté la Socpresse au groupe Hersant en 2004, le groupe Dassault décide de se désengager de la presse quotidienne régionale en revendant ses titres.
En , le groupe Est républicain ou France Est Médias (L'Est républicain, Dernières Nouvelles d'Alsace, Le Journal de la Haute-Marne) rachète, pour un montant supposé d'environ 270 millions d'euros, le pôle Rhône-Alpes de la Socpresse (Le Progrès, Le Dauphiné libéré, Le Bien public, Le Journal de Saône-et-Loire) avec l'appui financier de la Banque fédérative du Crédit mutuel (L'Alsace, Le Pays, Le Républicain lorrain). Il l'emporte sur les deux autres candidats en lice : le fonds britannique Mecom et le groupe espagnol Vocento allié au groupe Sud Ouest ; dont les offres financières étaient pourtant supérieures[2],[3].
Le nouvel ensemble formé est le groupe EBRA, détenu à 51 % par le groupe Est républicain et à 49 % par le Crédit mutuel. C'est alors le premier groupe de presse quotidienne régionale avec 1,1 million d'exemplaires vendus par jour dans une zone s'étendant de l'Alsace aux portes de la Provence[2],[3].
En , le Crédit mutuel acquiert la société France Est, qui détient 18 % du capital du groupe Est républicain, qui lui-même détient 51 % du groupe EBRA. Le Crédit mutuel devient ainsi actionnaire majoritaire du groupe EBRA. Mais le groupe Hersant Média, actionnaire minoritaire du groupe Est républicain, demande l'annulation de cette prise de contrôle qui réduit sa part de 27 % à 17 %, le dépossédant de sa minorité de blocage. Le tribunal de commerce de Nancy lui donne raison le et la cour d'appel de Nancy confirme le jugement le [4].
En , le Crédit mutuel rachète à Gérard Lignac, actionnaire majoritaire du groupe Est républicain, ses 51 % du groupe EBRA et en devient ainsi l'actionnaire unique[5],[6]. Frantz Durupt, journaliste à Libération, affirme qu'après la prise de contrôle du groupe par le Crédit mutuel, « la règle pour les journalistes est de ne pas parler du Crédit mutuel... sauf évidemment s’il s’agit de promouvoir ses actions caritatives et les événements dont il est partenaire »[7].
En , la Banque fédérative du Crédit mutuel (BFCM) rachète les 29 % que détient le groupe Hersant Média dans le groupe Est républicain[8]. Déjà possesseur d'une part du capital, il détient ainsi 48 % du groupe Est républicain. Le mois suivant, il rachète les 43 % de parts du PDG Gérard Lignac et prend ainsi le contrôle du groupe qui se voit intégré dans le groupe EBRA. Les 10 % restants sont détenus par des petits porteurs. Le groupe EBRA devient ainsi le premier groupe de presse quotidienne régionale, devant le groupe SIPA - Ouest-France[9],[10]. Le , l'Autorité de la concurrence autorise la prise de contrôle du groupe Est républicain par le Crédit mutuel « sous réserve d'engagements » sur « la diversité des contenus, le maintien des rédactions en chef dédiées et la garantie de la diffusion des titres de PQR rachetés dans les zones » où ceux-ci sont en concurrence[11].
En , le groupe installe à Paris un Bureau d'informations générales (BIG) chargé de concevoir les pages nationales et internationales pour tous les quotidiens du groupe. La direction explique que cela permet de publier des articles impossibles à faire auparavant et d'avoir plus de poids pour obtenir des interviews de personnalités. Mais les rédacteurs des quotidiens dénoncent une uniformisation éditoriale. De plus, la filiale informatique du Crédit mutuel, Euro Information, récupère toutes les activités informatiques des journaux. Elle met en place une base de données qui centralise les informations entrées par les journalistes et permet la revente d'articles[12].
En , le groupe EBRA décide de quitter le syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR) à la suite d'un différend sur le paiement de la cotisation du Républicain lorrain[13].
En , Philippe Carli (ancien président de Siemens France et ex-DG du Groupe Amaury) succède à Michel Lucas à la tête du groupe de presse après avoir été chargé de réaliser un audit de ses activités[14].
Le groupe ayant enregistré en 2018 une perte de plus de 113 millions d'euros, annonce début le projet d'ouverture d'un Plan de Sauvegarde de l'Emploi (PSE) qui concernerait 386 postes. En parallèle, le groupe envisage la création d'une seconde structure qui emploierait 284 salariés à Houdemont, sur le site de L'Est Républicain[15]. La direction espère voir le projet se mettre en place le [16].
Le , EBRA rachète l'éditeur de presse en ligne Humanoid (qui détient notamment Numerama) pour une somme comprise entre 40 et 60 millions d'euros d'après Le Figaro[17].
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