samedi 24 août 2024
j.c.junker l enfant de la Wehrmacht a la tete de l europe
https://www.letemps.ch/monde/une-cabale-contre-jeanclaude-juncker
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Wehrmacht, le terme "Fahnenjunker" désignait les élèves-officiers ou aspirants. Ce grade tirait son origine du titre de "Junker", porté historiquement par les nobles propriétaires terriens en Prusse
Une cabale contre Jean-Claude Juncker
Une campagne de dénigrement salit l’ancien premier ministre luxembourgeois. David Cameron dénonce un grand fédéraliste. Le mécanisme de nomination ne fait pas l’unanimité
Une cabale contre Jean-Claude Juncker
Union européenne Une campagne de dénigrement salit le candidat luxembourgeois
David Cameron dénonce un grand fédéraliste
Le mécanisme de nomination ne fait pas l’unanimité
Les quotidiens britanniques se déchaînent. A la une: «Junk Juncker» (Juncker pourri). «L’homme le plus dangereux de l’Europe». «Les liens nazis de la famille Juncker». Depuis deux semaines, la presse d’outre-Manche n’y va pas de main morte pour dénigrer l’ancien premier ministre luxembourgeois et candidat au poste de président de la Commission européenne. «Les tabloïds campent devant ma maison. Les photographes harcèlent les voisins et demandent des histoires de ma famille», a-t-il dénoncé ce week-end.
Tête de liste du Parti populaire européen (PPE, centre droit) arrivé premier aux élections européennes, fin mai, avec 213 sièges sur 751, Jean-Claude Juncker est chargé de réunir une majorité au Parlement autour de sa candidature. Mais cette démarche, qui, au vu des résultats électoraux, aurait pu être simple, se heurte à l’opposition, sinon l’hostilité de certains dirigeants européens. A commencer par celle du premier ministre britannique David Cameron. «Le Royaume-Uni quittera l’Union au cas au Jean-Claude Juncker était appelé à succéder à l’actuel titulaire, José Manuel Barroso», a-t-il maintes fois répété. Et son message fait les choux gras de la presse populaire outre-Manche, jusqu’à l’outrance. Le quotidien The Sun de dimanche dernier s’étend sur les prétendues sympathies nazies du beau-père de Jean-Claude Juncker, coupable, selon le tabloïd, d’avoir persécuté des familles juives au Luxembourg.
Tout a commencé au lendemain des élections européennes: le Parti conservateur du premier ministre est devancé par le United Kingdom Independance Party (UKIP de Nigel Farage), qui a mené campagne en critiquant l’Union européenne (UE). Dès lors, pour David Cameron, il n’est plus possible d’ignorer le message qu’ont envoyé les électeurs, au Royaume-Uni bien sûr, mais aussi dans d’autres pays, dont la France: moins d’Europe et plus de souveraineté nationale, notamment en matière de politique migratoire. «Jean-Claude Juncker est un grand fédéraliste qui ne correspond pas aux vœux des citoyens», a déclaré David Cameron. La semaine passée, il a expliqué qu’«il ne s’agissait pas de la personne de Juncker, mais de l’idée que nous nous faisons de l’Europe. Nous avons besoin d’une personne qui comprend la nécessité de changement et de réformes».
«On ne peut pas prendre la menace de David Cameron au sérieux», commente Janis Emmanouillidis, politologue et membre de l’European Policy Centre, un groupe de réflexion basé à Bruxelles. «Et pour cause: pour des raisons de politique intérieure, il maintient des relations conflictuelles avec l’Union européenne», ajoute le chercheur.
Le Royaume-Uni n’est toutefois pas seul dans la croisade anti-Juncker. Trois chefs de gouvernement se sont réunis lundi et mardi à Harpsund, près de Stockholm, pour définir leur stratégie d’opposition: David Cameron, Mark Rutte, le premier ministre néerlandais, et l’hôte Fredrik Reinfeldt, le premier ministre suédois. Ils ont ensuite été rejoints par la chancelière allemande Angela Merkel. Sans dévoiler leur plan pour contrer Jean-Claude Juncker, ils ont déclaré avoir trouvé un accord pour combattre les abus de la liberté de mouvement au sein de l’Union, espérant obtenir un appui, même timide, de leur consœur. Mais cette dernière les a refroidis, en réitérant son soutien à Jean-Claude Juncker.
Le premier ministre suédois a, pour sa part, mis en cause non pas la candidature du Luxembourgeois, mais le mécanisme de nomination prévu par le Traité de Lisbonne. Selon lui, l’appartenance au groupe parlementaire ayant le plus de sièges, en l’occurrence et après les dernières élections, le PPE, ne devrait pas être le critère décisif: «Ce processus exclut un grand nombre de candidats potentiels», a-t-il déclaré dans une interview au Financial Times du week-end dernier. Pour sa part, Matteo Renzi, le premier ministre italien, sans s’opposer frontalement à Jean-Claude Juncker, a estimé que la Commission doit être dirigée par une personnalité capable de rompre avec les politiques de ces dernières années. Une manière d’exclure implicitement Jean-Claude Juncker, vieil habitué de la politique européenne. En revanche, et après avoir montré quelque circonspection, le gouvernement français s’est déclaré prêt à travailler avec le Luxembourgeois.
Selon Janis Emmanouillidis, d’autres chefs d’Etat européens estiment que le Parlement a pris en otage le processus de nomination du président de la Commission: «Il y a beaucoup de théâtre, ce qui va compliquer la tâche tant du Conseil que du Parlement. Je crains que les confrontations ne retardent la nomination et paralysent la Commission durant de longs mois.»
«Jean-Claude Juncker est un fédéraliste qui ne correspond pas aux vœux des citoyens»
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